jeudi, juin 26, 2008

It's real life Babe ...

Dans la série Maoria découvre la vie voici Maoria découvre le potager.

Après avoir réussit à faire crever un nombre incalculable de plantes je pensait sérieusement que je dégageais une sorte d'électromagnétique néfaste aux espèces chlorophylliennes.
Mais lorsque mon propriétaire nous a proposé de remuer un petit bout de terre afin d'en faire un potager, j'ai tout de suite été partante.
Me voilà donc dans les rayons de la jardinerie, tel le Parisien moyen qui découvre la vie, hésitant entre un sarcloir et une binette et flashant sur les bottes de jardin en plastique imprimé à fleurs (je vous rassure elles sont restées en rayon).

J'ai essayé de faire mes semis, mais mon neveu alias la Tornade est passé par là, et j'ai du me rabattre sur des plants (mis à part pour la courgette de Nice et le melon Charentais).

Sous l'oeil attentif de Pixelle qui veille au grain les travaux du jardin allons faire le tour du propriétaire ...

Les artichauts : 2 pieds sur 6 ont survécus, mais quels pieds !!
Ils servent de colonie de vacances pour pucerons mais je m'applique à pschitter chaque jour de l'eau savonneuse sur ces saletés afin de m'en débarasser.

Mes semis de courgette niçoise : contre toute attente 2 pieds sur 4 ne se sont pas fait manger par les oiseaux, et de belles fleurs pointent le bout de leur nez (les courgettes seront juste à point lorsque nous serons en vacances loin de la maison).

Et enfin mes tomates : certes elles sont plantées bizarrement (du côté route, j'imagine les papys qui s'esclaffent en passant à vélo), elles se marchent dessus (vu le succès de mes artichauts j'ai acheté 20 pieds en pensant qu'une dizaine aller crever, même pas !), mais j'en suis fière.
Tomate coeur de boeuf, tomate noire de Crimée, tomate cerise, tomate jaune, ... j'ai oublié toutes les espèces que j'ai acheté mais ça pousse, ça pousse !




dimanche, juin 22, 2008

Loulou tu es là ?!

##Edit : je n'ai plus les documents suite à un crash des disques, désolée##

C'est un fait : l'été est là ainsi que son cortège de fête d'écoles (cf. plus bas), d'évaluations, de rencontres avec les parents et d'enfants qui partent de l'école 15 jours en avance pour "raisons familiales" (mais qui s'empressent de raconter qu'ils vont à la plaaaaaage !!).
Mais pas encore de plage pour nous, car les vacances sont bien loin encore et je profite donc de mes TPS-PS entre des phases d'angine bactérienne (merci les enfants !).

Cette année les enfants ont travaillé sur le thème du loup. Thème assez classique mais cause, selon les parents, de nombreux cauchemars chez les enfants.
J'ai donc décidé d'aborder avec les élèves un album, toujours sur le loup, plutôt comique et qui les a vraiment bien accrochés : je m'habille et je te croque.
Bon la structure est très répétitive et a autant de vocabulaire qu'un Marc Levy mais n'oublions pas, nous sommes en classe de TPS-PS.
Ce coquet de loup prend donc son temps pour s'habiller avant d'aller croquer ses proies, proies qui ont sûrement bien eu le temps de fuir !!

Nous avons donc fait des loups à toucher (dessinés by me attention !), du loup tout nu (hihihi qu'on fait mes élèves) ...

... au loup qui met sa culotte (culotte à motif qui a bien fait rire mon ATSEM) ...

... le tee-shirt, le pantalon ... jusqu'au grand manteau et J'ARRIVE !!!
Les productions étaient affichés dans le vestiaire, et les parents qui d'habitude zappent les affichages (comme les prises de RDV pour le bilan de fin d'année ce qui fait que j'ai seulement 18 entretiens pour 31 élèves) ont bien aimé.

Pour occuper mes dimanches j'ai constitué des petits jeux : trouver les paires de chaussettes (dur dur pour certains, futurs bordéliques du tiroir à chaussette).

Et un petit jeu de société pour habiller le loup (si ça vous dit je peux envoyer le principe par mail).

La fête de l'école s'est portée sur ce thème également et a été le lieu d'un drame effroyable.
Plantons le décor : les TPS-PS déguisés en loups et cochons effectuent un petit jeu sur la scène (école maternelle + élémentaire), les loups devant, bien évidemment, attraper les cochons. Ces derniers s'assoient alors pour marquer qu'ils ont été touchés.
La scène : c'est l'heure où les loups se jettent sur les cochons : B. d'habitude prompt à se jeter sur le premier "refuge" disponible semble absent, le tract ou le stress des exams, nous ne le sauront jamais. S. l'attrape mais B. refuse de s'assoir et, pour marquer son mécontentement, commence à donner des coups de pieds dans S. L., un autre loup arrive à rescousse et les trois loulous se battent ainsi comme des chiffonniers devant les parents qui gloussent de rire.
La maîtresse (moi), cachée derrière un paravent, lâche le micro dans la main, provocant un terrible larsen, et vient prendre B. par la main qui se met à pleurer (non chouiner plutôt).
Bref B., bien que preuve vivante qu'un cochon ne se résigne pas à son sort et combat l'adversité, a été l'attraction de l'après-midi, et a obtenu un magnifique rond rouge (non acquis) dans son livret au niveau de la compétence "accepte de perdre".

jeudi, juin 12, 2008

Think Globally, Act Locally

Pas de Japaniaiseries aujourd'hui, et pour cause ma collègue de travail m'a emprunté mon livre de couture histoire de se trouver de jolies choses à faire pour sa future retraite.

Pour les nuls en anglais, le titre ci-dessus se traduit par "Penser global, agir local".

Traduction : "oui je suis consciente des conditions de travail des producteurs de café d'Amérique latine, mais dois-je pour autant oublier mon producteur local qui fait sa salade, et quel est l'impact en énergie de mes fraises d'Espagne arrivée par camion et grandies sous serre ?"

Une collègue m'a donc fait connaître le Jardin du marais qui fonctionne un peu comme l'AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne).
Le principe consiste à offrir à des personnes en rupture avec le monde du travail un environnement serein pour qu'elles réapprennent à travailler (se lever le matin, arriver à l'heure, avoir des chefs ...). Cette association cultive donc des légumes et fabriquent des briques artisanales.
Les légumes sont bio, bien entendu, et de saison.
En adhérent on s'engage à acheter des paniers pendant une certaine période (3, 6 ou 12 mois) contre 10 euros par panier. Puis tous les mercredis on vient chercher son petit panier (enfin sa petite cagette) et on se fait offrir une fraise au passage.

Voici le panier du début du mois : salade, radis, huile de noix, pomme de terre, oignons nouveaux, carottes nouvelles et fraises.
Ce que ça apporte, mis à part le fait d'aider des personnes en "convalescence" professionnelle, c'est que l'on redécouvre le goût des fruits et légumes (après avoir acheté des fraises en supermarché Chéridemoi et moi-même ont fait un Kakabeurk !! en choeur vu le goût !) et que je découvre des légumes jamais cuisinés (moi ouvrant une cosse de quelque chose, je sors un truc, zut c'est pas des petits pois, je goûte, hummm pas mal, je file sur le oueb, ahhh ce sont des fèves ... zut ça se cuisine comment ce truc ?).

Et en cadeau, voici en photo (tardive), ma première production du potager du 22 à Asnières : pas mal non ?!

Mon potager ressemble à celui d'un parisien à la campagne, tant pis, je les aime mes radis tous serrés, mes tomates qui se marchent dessus et mes haricots rabougris !!

dimanche, juin 08, 2008

Japan addict

J'avoue, je suis faible ...
Même si Jean-Pierre Pernault n'en a pas parlé dans son journal de 13h00, la blogosphère féminine est inexorablement touchée par la folie japonaise ! Ce n'est pas nouveau me direz-vous mais voici deux sujets qui m'ont plus particulièrement attirés.

Après avoir parcourus quasiment la totalement du blog des Japan Couture Addicts me voilà sur Ebay en train de chercher le fameux "N° 1".
Non nous ne sommes pas dans un remake de James Bond mais il s'agit de livres de couture japonaise numérotés pour plus compréhension.

Un mois plus tard (il ne faut pas être pressés), je retrouve dans ma boîte au lettre une lettre en provenance du Japon agrémentée d'autocollants Hello Kitty et d'un timbre nounours. Pas de doute l'objet est arrivé.


Me voici donc à feuilleter le sacro-saint n°1 (même si le "N" est désormais en bonne place d'obtenir la première place), m'arrêtant à chaque page par des "oh je veux ça" "et ça aussi".


Reste ensuite l'étape de la fiche d'explication, en japonais off course.
Eh bien tenez-vous bien, c'est archi-simple. Après quelques détours sur des sites de traduction spécialisés en couture (costplay) japonais-anglais puis anglais-français me voilà en connaissance des termes tels que "parmenture" ou "fermeture éclair" dans la langue nippone.

Et pour les patrons rien de plus simple : ils sont à taille réelle, le tout étant bien sûr d'allonger légèrement les robes et petits hauts, car mon mètre 74 n'est pas vraiment la taille standard au pays du soleil levant.
Ne me reste plus qu'à me procurer du tissu (en cours d'approvisionnement ... au Japon) et une machine (prévu pour juillet) et c'est parti !

Venons-en à The it-objet qui fait un tabac sur les blog de cuisine et autre (Auféminin et Elle à Table en ont consacrés un article, c'est dire !) : la boîte à Bento ! (et non la boîte à Benco, j'en vois ricaner certains).

Mais Keskecé ?
Un bento désigne un repas à emporter (au travail, à l'école) contenu dans une boîte. Une petite boîte compartimentée dans laquelle on y case son repas de manière la plus harmonieuse possible (vous avez tous vu les bento Hello Kitty qui circulent sur le net).

Emportant ma boîte à lunch (souvenirs québécois) au travail (je n'aime pas vraiment les repas cantine, trop riches, trop cuits, pas assez cuit, encore plus dans ma cantine actuelle où les repas arrivent déjà prêts donc tièdes et mous) j'ai tout de suite été tenté par ces boîtes alimentaires histoire d'égayer un peu ce repas.


Voici donc la bête, j'ai choisi pour un premier bento un ensemble Monokuro (apparemment très en vogue eu Japon, style Hello Kitty mais inconnu pour ma part).


Deux boîtes l'une sur l'autre, on ouvre et ...


Des couverts, un séparateur ... Bref un bento classique.
Voilà de quoi emporter son repas de manière plus kawaï et continuer sur ma lancée de "fille qui mange des trucs bizarres" (poulet tandoori rose bonbon léché, chicken meatballs japonaises, curry doux de gambas ...).

Et bien sûr je ne pouvais pas prendre un bento sans les fameux accessoires : (de haut en bas)
- 2 paquets de moules à oeufs : on y met un oeuf dur déjà cuit (la grande interrogation, dois-je y mettre l'oeuf cuit ou cru), on ferme, on attend quelques heures et voici un oeuf en forme de lapin, de voiture ou de poisson (ces deux derniers sont destinés à mon neveu de 2 ans et demi, on ne commence jamais assez tôt ...)
- des séparateur (baran) en fausse herbe
- des contenants à sauce en forme d'animaux
- des emporte-pièces pour légumes
- des moules pour contenir de la sauce ou accessoirement y faire des muffins (à la carottes !!)

lundi, juin 02, 2008

Il suffit de sortir de chez soi ...

Pas besoin de partir loin de chez soi pour découvrir des paysages magnifiques ... (photographies prises à quelques mètres de la maison)




... il suffit juste d'un bon oeil et d'un appareil photo digne de ce nom !

Photo Yanniklabbe