samedi, août 23, 2008

On déménage !

Après quelques semaines de développement le blog de Maoria déménage et se transforme !!

jeudi, juillet 31, 2008

Toucher du doigt ...


Pour la suite de ce message, rendez-vous dans un mois ...


mardi, juillet 29, 2008

Dordogne

Deux mois de vacances à combler alors sur la route du Sud nous nous sommes arrêtés à Sarlat dans le Périgord noir.
La destination a été choisie quelque peu au hasard, sur la base d'un extra réalisé il y a quelques années en Dordogne ...

La vue depuis notre gîte, La tour du rempart, notre chambre était la small. Je vous recommande ce gîte à des tarifs plus que corrects (45 euros la nuit), en plein centre de Sarlat (sympa le soir pour se faire un petit restaurant puis flâner dans la ville médiévale).




Une église transformée en marché couvert et dotée d'une porte quelque peu monumentale !

Ensuite nous sommes partis nous balader du côté de Domme, village surplombant la Dordogne ...


... avant de faire la longue et fatigante montée au château de Beynac, mais quelle récompense en arrivant !



Bon le reste de nos vacances prévues à Cannes ont été quelques peu bouleversées. Suite à un malencontreux accident impliquant un pouce (le mien) et un oeil (celui de M. Maoria) nous avons passé la première soirée aux urgences de Cannes (et je vous jure c'est tout sauf glamour) pour réitérer nos visites à l'hôpital plusieurs fois durant la semaine. Bien entendu M. Maoria a été privé de soleil et de plage (à son grand bonheur), mais a tout de même bien dégusté pendant trois jours (et de mon côté j'ai échappé de justesse à une amputation de la main droite) ...

dimanche, juillet 06, 2008

Miam miam Glou Glou

Miam miam Glou glou : restaurant itinérant situé à Sophia Antipolis où se fournissait M. Maoria lors de sa période "sudiste", ce nom a longtemps fait rire mon père et il n'hésitait pas à le ressortir à la moindre occasion.

Mon côté Bree Van de Kamp (ou Bree Hodge pour ceux qui sont plus avancés) ressort de temps en temps lorsque je reçois du monde. Par contre lorsqu'il est question de ménage impossible de faire appel à cet aspect de ma personnalité ...
Surnommée "Madame apéritif dînatoire" je n'ai pas failli à ma réputation et voici quelques recette testées et approuvées :

Surimi, avocat et saumon fraicheurs en verrine inspirés de cette recette
J'ai simplement échangé le carré frais par du fromage ail et fines herbes et mis un morceau de citron sur le dessus au lieu d'oeufs de saumon.
Eh oui j'ai succombé et j'ai fait des verrines !!
Je tiens à préciser que le mot "verrine" désigne un contenant et non le contenu. On ne dit pas "je mange une verrine" ce qui reviendrait à dire une absurdité de type "je mange un plat à gratin" ou "je mange une casserole Téfal" pour les jours où les petits plats en sont pas mis dans les grands.

Mini cakes tomate confite/jambon cuit dans mes moules à briochettes qui ont fait cuire une multitude de choses sauf des briochettes.

Accompagnés de boulettes à la coriandre, recette tirée de Elle à table du mois de juin dont je suis abonnée of course (merci Isabelle !).

S'y sont ajoutés une boîte d'artichauts marinés italiens et des légumes accompagnés de leur trempette comme disent nos cousins d'Outre-Atlantique (yaourt à la grecque-ail et fines herbes, yaourt-pesto et yaourt-pesto rosso (re-clin d'oeil à Isabelle).

Et pour le Glou glou une bouteille de Lambrusco blanc bien sûr (que ferais-je sans mon Lambrusco !).

Je voulais faire des montécaos et des amaretti mais je n'avais ni huile en grande quantité ni poudre d'amande (mais de la poudre de noisettes si), la prochaine fois peut-être (mais M. Maoria m'a demandé des macarons !) ...

Prochain billet culinaire : cours de makis pour la famille !

jeudi, juin 26, 2008

It's real life Babe ...

Dans la série Maoria découvre la vie voici Maoria découvre le potager.

Après avoir réussit à faire crever un nombre incalculable de plantes je pensait sérieusement que je dégageais une sorte d'électromagnétique néfaste aux espèces chlorophylliennes.
Mais lorsque mon propriétaire nous a proposé de remuer un petit bout de terre afin d'en faire un potager, j'ai tout de suite été partante.
Me voilà donc dans les rayons de la jardinerie, tel le Parisien moyen qui découvre la vie, hésitant entre un sarcloir et une binette et flashant sur les bottes de jardin en plastique imprimé à fleurs (je vous rassure elles sont restées en rayon).

J'ai essayé de faire mes semis, mais mon neveu alias la Tornade est passé par là, et j'ai du me rabattre sur des plants (mis à part pour la courgette de Nice et le melon Charentais).

Sous l'oeil attentif de Pixelle qui veille au grain les travaux du jardin allons faire le tour du propriétaire ...

Les artichauts : 2 pieds sur 6 ont survécus, mais quels pieds !!
Ils servent de colonie de vacances pour pucerons mais je m'applique à pschitter chaque jour de l'eau savonneuse sur ces saletés afin de m'en débarasser.

Mes semis de courgette niçoise : contre toute attente 2 pieds sur 4 ne se sont pas fait manger par les oiseaux, et de belles fleurs pointent le bout de leur nez (les courgettes seront juste à point lorsque nous serons en vacances loin de la maison).

Et enfin mes tomates : certes elles sont plantées bizarrement (du côté route, j'imagine les papys qui s'esclaffent en passant à vélo), elles se marchent dessus (vu le succès de mes artichauts j'ai acheté 20 pieds en pensant qu'une dizaine aller crever, même pas !), mais j'en suis fière.
Tomate coeur de boeuf, tomate noire de Crimée, tomate cerise, tomate jaune, ... j'ai oublié toutes les espèces que j'ai acheté mais ça pousse, ça pousse !




dimanche, juin 22, 2008

Loulou tu es là ?!

##Edit : je n'ai plus les documents suite à un crash des disques, désolée##

C'est un fait : l'été est là ainsi que son cortège de fête d'écoles (cf. plus bas), d'évaluations, de rencontres avec les parents et d'enfants qui partent de l'école 15 jours en avance pour "raisons familiales" (mais qui s'empressent de raconter qu'ils vont à la plaaaaaage !!).
Mais pas encore de plage pour nous, car les vacances sont bien loin encore et je profite donc de mes TPS-PS entre des phases d'angine bactérienne (merci les enfants !).

Cette année les enfants ont travaillé sur le thème du loup. Thème assez classique mais cause, selon les parents, de nombreux cauchemars chez les enfants.
J'ai donc décidé d'aborder avec les élèves un album, toujours sur le loup, plutôt comique et qui les a vraiment bien accrochés : je m'habille et je te croque.
Bon la structure est très répétitive et a autant de vocabulaire qu'un Marc Levy mais n'oublions pas, nous sommes en classe de TPS-PS.
Ce coquet de loup prend donc son temps pour s'habiller avant d'aller croquer ses proies, proies qui ont sûrement bien eu le temps de fuir !!

Nous avons donc fait des loups à toucher (dessinés by me attention !), du loup tout nu (hihihi qu'on fait mes élèves) ...

... au loup qui met sa culotte (culotte à motif qui a bien fait rire mon ATSEM) ...

... le tee-shirt, le pantalon ... jusqu'au grand manteau et J'ARRIVE !!!
Les productions étaient affichés dans le vestiaire, et les parents qui d'habitude zappent les affichages (comme les prises de RDV pour le bilan de fin d'année ce qui fait que j'ai seulement 18 entretiens pour 31 élèves) ont bien aimé.

Pour occuper mes dimanches j'ai constitué des petits jeux : trouver les paires de chaussettes (dur dur pour certains, futurs bordéliques du tiroir à chaussette).

Et un petit jeu de société pour habiller le loup (si ça vous dit je peux envoyer le principe par mail).

La fête de l'école s'est portée sur ce thème également et a été le lieu d'un drame effroyable.
Plantons le décor : les TPS-PS déguisés en loups et cochons effectuent un petit jeu sur la scène (école maternelle + élémentaire), les loups devant, bien évidemment, attraper les cochons. Ces derniers s'assoient alors pour marquer qu'ils ont été touchés.
La scène : c'est l'heure où les loups se jettent sur les cochons : B. d'habitude prompt à se jeter sur le premier "refuge" disponible semble absent, le tract ou le stress des exams, nous ne le sauront jamais. S. l'attrape mais B. refuse de s'assoir et, pour marquer son mécontentement, commence à donner des coups de pieds dans S. L., un autre loup arrive à rescousse et les trois loulous se battent ainsi comme des chiffonniers devant les parents qui gloussent de rire.
La maîtresse (moi), cachée derrière un paravent, lâche le micro dans la main, provocant un terrible larsen, et vient prendre B. par la main qui se met à pleurer (non chouiner plutôt).
Bref B., bien que preuve vivante qu'un cochon ne se résigne pas à son sort et combat l'adversité, a été l'attraction de l'après-midi, et a obtenu un magnifique rond rouge (non acquis) dans son livret au niveau de la compétence "accepte de perdre".

jeudi, juin 12, 2008

Think Globally, Act Locally

Pas de Japaniaiseries aujourd'hui, et pour cause ma collègue de travail m'a emprunté mon livre de couture histoire de se trouver de jolies choses à faire pour sa future retraite.

Pour les nuls en anglais, le titre ci-dessus se traduit par "Penser global, agir local".

Traduction : "oui je suis consciente des conditions de travail des producteurs de café d'Amérique latine, mais dois-je pour autant oublier mon producteur local qui fait sa salade, et quel est l'impact en énergie de mes fraises d'Espagne arrivée par camion et grandies sous serre ?"

Une collègue m'a donc fait connaître le Jardin du marais qui fonctionne un peu comme l'AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne).
Le principe consiste à offrir à des personnes en rupture avec le monde du travail un environnement serein pour qu'elles réapprennent à travailler (se lever le matin, arriver à l'heure, avoir des chefs ...). Cette association cultive donc des légumes et fabriquent des briques artisanales.
Les légumes sont bio, bien entendu, et de saison.
En adhérent on s'engage à acheter des paniers pendant une certaine période (3, 6 ou 12 mois) contre 10 euros par panier. Puis tous les mercredis on vient chercher son petit panier (enfin sa petite cagette) et on se fait offrir une fraise au passage.

Voici le panier du début du mois : salade, radis, huile de noix, pomme de terre, oignons nouveaux, carottes nouvelles et fraises.
Ce que ça apporte, mis à part le fait d'aider des personnes en "convalescence" professionnelle, c'est que l'on redécouvre le goût des fruits et légumes (après avoir acheté des fraises en supermarché Chéridemoi et moi-même ont fait un Kakabeurk !! en choeur vu le goût !) et que je découvre des légumes jamais cuisinés (moi ouvrant une cosse de quelque chose, je sors un truc, zut c'est pas des petits pois, je goûte, hummm pas mal, je file sur le oueb, ahhh ce sont des fèves ... zut ça se cuisine comment ce truc ?).

Et en cadeau, voici en photo (tardive), ma première production du potager du 22 à Asnières : pas mal non ?!

Mon potager ressemble à celui d'un parisien à la campagne, tant pis, je les aime mes radis tous serrés, mes tomates qui se marchent dessus et mes haricots rabougris !!