lundi, mai 29, 2006

Le chateau d'Oiron

Après le nombril du monde nous avons visité le chateau d'Oiron avec la classe d'arts visuels.

Ce chateau, situé dans le nord des Deux-Sèvres (traduisez : à 1 heure de route de toute trace de civilisation) semble assez connu dans le monde de l'art contemporain.
Il regroupe des oeuvres d'une multitude d'artistes qui ont créé soit spécialement pour le chateau (vous comprendrez pourquoi) ou qui ont légué des oeuvres pour l'exposition. On y retrouve aussi des oeuvres du FRAC (Fond Régional d'Art Contemporain).

Le thème principal de ce chateau est le cabinet de curiosité : celà implique des oeuvres plus ou moins farfelues mais très ludiques.


L'entrée du chateau (euh le côté "tordu" du batiment c'est mon téléphone qui a fait ça, allez savoir)

La salle à manger de Raoul Marek : 150 habitants de Oiron on eut leur profil reporté sur une assiette, leurs initiales sur le verre et l'empreinte de leur paume sur une serviette. Un dîner rassemble ces personnes tous les 30 juin.
En relation avec les galeries de portraits traditionnelles des chateaux.

Dans le Salon de la peinture ultime : c'est mon préféré : à gauche la peinture est en gros aplats ; à droite la peinture est laquée. Mais impossible de trouver l'auteur.

Salon du soleil de Charles Ross : il a exposé pendant 365 jours une planche par jour et, au moyen d'une loupe, le soleil a brûlé plus ou moins intensément les plaques constituant la signature du jour.

Pas trouvé de nom mais qu'est ce que c'était beau : une pièce recouverte de miroirs avec de l'eau au sol ; des guirlandes lumineuses qui se reflètent de partout.

Pas trouvé de nom non plus, toujours sur le thème du monstre

Decentre acentre de Tom Shannon : peut-être le plus "bizarre" : les deux demi sphère tiennent toutes seules par magnétisme.

Maintenant voici quelques photos plus "glauques" : je n'ai aps tout pris en photo car manque de luminosité mais on peut admirer, entre autre, la Salle du formol où de magnifiques viscères baignent dans des bocaux posés conscienccieusement sur des étagères, une autre salle où des oiseaux morts sont cloués sur une planche de bois, une salle avec des animaux empaillés dont on a interverti les tête ...

La Salle d'armes avec Douze corps en morceaux de Daniel Spoerri à la manière des trophées guerriers ...

Salle des Jacqueries avec Triptychos Post Historicus ou la Dernière Bataille de Paolo Uccello (sur les murs : des fourches, des noix de coco et 3 tableaux anciens).
Au centre, deux squelettes de ?? (dromadaire ?), tournent en rond grâce à un mécanisme ...

Si l'envie vous en dit : http://www.oiron.fr/